La Graphomotricité

Certains enfants sont toniques dans leurs membres et se crispent dans leur corps, lorsqu’il s’agit d’écrire.

La pratique de pastels, entraîne une fluctuations des praxies graphomotrices. Il est alors possible de contrôler l’état tonique de l’individu.

Apprendre à écrire, c’est apprendre autant à copier un geste qu’une forme. Les compétences praxiques qui permettent cet acte complexe sont le résultat d’un entraînement perceptivo-moteur qui commence avec les premières traces, gribouillis et dessins. La majorité des études recommande que l’apprentissage de l’écriture soit précédé par une éducation psychomotrice diversifiée. Il s’agit de préparer l’équipement psychomoteur de l’enfant, de l’enrichir pour lui faciliter ensuite la mémorisation complexe des lettres et de leurs liaisons.  L’art plastique donne accès à une meilleure connaissance de soi, ce qui contribue à la construction de son propre schéma corporel. Si les émotions de votre enfant sont « rocambolesques » alors il est probable que votre enfant souffre de trouble graphique. Le rôle de l’écriture est en lien avec l’expression écrite des émotions. L’expression écrite intensifie la connaissance de soi et des vécus. L’expression écrite et l’expression plastique sont liées d’une part par l’aspect gestuelle et d’autre part par l’aspect émotionnel. Pour l’un ou l’autre, c’est une façon de laisser sa « trace ».
La pratique des arts plastiques permet donc de travailler les gestes graphiques. Elle permet l’acquisition de nombreux gestes graphiques. Les arts plastiques assouplissent le geste graphique et prépare au mieux à l’écriture.